Voici les 5 principales valeurs identifiées par les jeunes de la génération Z (nés en 1995 ou après) qui avaient complété un profil public gratuit sur le test des attentes enviAB en avril 2020.
La complémentarité
Les membres de la génération Z aiment collaborer, ils sont tolérants et savent faire preuve d’adaptabilité. Ils sont aussi créatifs, ils tentent leur chance, car pour eux c’est normal de se tromper.
La diversité est naturelle et attendue, l’implication sociale et le soutien à la communauté (87 % de la génération Z affirme que c’est important que l’organisation redonne à la communauté, selon Ipsos Reid, 2015) alors que (60 % des Z veulent un travail qui a un impact social vs 31 % chez la génération Y, selon Maclean’s, 2014).
Ils ont aussi à cœur de créer de nouveaux emplois localement et veulent vivre sur une meilleure planète. Le focus passe de Me to We. Pleinement conscients de la complexité des solutions à adopter face aux limites des modèles actuels, les jeunes de la génération Z essaient d’adopter une perspective plus globale.
La quête de sens et d’éthique
Pour la génération Z, l’authenticité, la sincérité et l’exemplarité ont une grande importance dans un monde très axé sur le paraître, mais où tout mensonge peut être mis à jour instantanément et à grande échelle grâce aux médias sociaux.
Le narcissisme
L’individu est sa propre marque, il se distingue, se différencie, veut être unique. Il a besoin d’être complimenté, il se nourrit de son image (selfie), se soucie de comment les gens le voient (popularité vs réputation et influence), et il a peur du rejet. À ce sujet, 42 % des Z sentent que ce qu’on dit d’eux sur les médias sociaux a un impact sur leur estime de soi, selon Center for Generational Kinetics, 2016.
Ce n’est pas ce qu’on est qui compte, mais ce pour quoi on réussit à se faire passer. Les droits supplantent les devoirs : tout se discute ou se décide selon ses intérêts, le soi passe avant les responsabilités. Ils sont aussi irrévérencieux, car leurs parents sont à leur service (93 % des parents de Z disent que leurs enfants influencent leurs achats).
Hyper connectivité
La technologie est maintenant partout et invisible, tout est intelligent et connecté. Autant l’accès Internet était un privilège pour la génération Y, autant elle représente un droit humain pour la génération Z. D’ici 2025, tous les humains auront un accès Internet et il y aura aussi plus de cellulaires que d’habitants sur Terre. La technologie facilite la créativité et marque le début de l’accélération des changements à venir.
Les membres de la génération Y ont été les beta-testers pour les Z qui sont les véritables digital natives, c’est-à-dire qu’ils sont nés et ont grandi dans la technologie depuis le berceau plutôt qu’être des immigrants digitaux. L’hyper connectivité qui en résulte crée un nouveau mouvement de création (les Z s’influencent mutuellement) plutôt que de simple consommation de l’information.
Le lien entre l’information et la réputation
L’influence est dispersée dans le peuple au lieu d’être concentrée dans les grands médias contrôlés, ce qui amène un déséquilibre dans la balance du pouvoir. Les communications anonymes et éphémères comme Snapchat ébranlent le concept du respect de la vie privée.
Face à la réalité digitale permanente et au déluge d’informations, il devient parfois difficile de savoir où se trouve la vérité. Les jeunes de la génération Z savent s’exprimer et soumettre leurs idées, ils se réinventent, sont ouverts aux échanges, aux discussions et au partage.
Vitesse des échanges et des communications
Dans un monde où la vitesse des échanges et des communications est parfois ahurissante, l’accessibilité prend une toute autre forme. On interagit maintenant en direct, sans se soucier de prendre rendez-vous. On est multitâche, on fait appel au crowdsourcing et à des plateformes éducatives ouvertes. L’accessibilité atteint aussi le système d’éducation. Comme l’ont présenté Thomas Koulopoulos et Dan Keldsen dans leur ouvrage The Gen Z Effect (2014), d’ici les 30 prochaines années, le nombre de diplômés dépassera tous les diplômés depuis le début de l’histoire documentée.
Le plaisir fait davantage appel aux sensations ressenties, plutôt qu’à une véritable réflexion, on veut se distraire, sortir de la routine, oublier un peu sa réalité. Pour y arriver, on fera appel aux émotions fortes et aux activités intenses. Cela se ressent aussi dans le monde du travail, on fonctionne davantage par automatisme que par raisonnement, on veut obtenir un succès immédiat et on chercher un moyen d’y arriver, d’avoir LA bonne idée ! Idole de plusieurs jeunes de la génération Z, le fondateur de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a déclaré à ce sujet quelque chose de très révélateur, selon lui « Tout produit qui nécessite un manuel d’instructions est fichu. »
L’objectif principal de la conférence Le choc des générations… vraiment ? est de proposer des outils pratiques et faciles à mettre en place pour recruter et fidéliser plus d’employés de la génération Z. Cela permet aux gestionnaires d’entreprise et aux chefs d’équipes qui composent mon auditoire de faire face aux dernières tendances en matière de gestion de capital humain.
Pour plus d’informations sur la génération Z, téléchargez la mise à jour 2020 de l’enquête. Le rapport de 60 pages comprend 25 tableaux et graphiques (dont 5 nouveaux sur le travail) ainsi que plusieurs extraits de réponses des jeunes à des questions sur leurs valeurs, intérêts et aspirations personnelles ainsi que leurs attentes et comportements à titre d’employé et de consommateur.