Comment garantir le succès de votre événement grâce à un conférencier professionnel ?

Organiser un événement, plus particulièrement dans un cadre professionnel, est une occasion unique d’offrir une belle visibilité et d’accroître la crédibilité de votre organisation.

En contrepartie, il est essentiel de planifier minutieusement cet événement, ou vous vous exposez à de sérieux problèmes qui réduiront vos efforts à néant. En ce sens, un conférencier professionnel est tout indiqué pour augmenter vos chances de faire un succès de votre événement. Voyez comment !

Offrez-vous une plus grande visibilité grâce à un conférencier professionnel certifié

Un événement qui se veut un véritable succès doit pouvoir offrir une certaine visibilité à votre organisation en faisant bonne impression auprès d’un grand public.

Un conférencier professionnel a le potentiel de faire rayonner votre organisation en s’y prenant de différentes façons. Grâce à des contacts privilégiés avec différents membres des médias, un conférencier de carrière pourra accorder des entrevues pour mousser la popularité de votre événement. En plus, si vous le désirez, ce dernier pourra également participer au montage d’une vidéo promotionnelle afin de susciter l’intérêt.

Évitez les imprévus en choisissant un conférencier d’expérience

Nul n’est à l’abri des imprévus. Cependant, choisir un conférencier qui possède une solide expérience professionnelle vous aidera à réagir efficacement face à des situations problématiques qui pourraient survenir durant le déroulement des activités. Il pourra même vous offrir de judicieux conseils afin d’éviter celles-ci.

Par exemple, il pourra vous aider à configurer la salle dans laquelle se tiendra la conférence. Il sera en mesure de vous fournir un devis technique détaillé qui lui permettra de disposer de l’équipement audiovisuel augmentant l’attention de l’audience et la rétention des informations partagées.

Un conférencier professionnel alignera sa présentation sur les enjeux auxquels fait face votre auditoire

Chaque organisation est unique. Les conférenciers professionnels l’ont bien compris. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces derniers ont l’habitude d’ajuster leurs présentations en fonction du public qu’ils auront devant eux lors d’événements. De cette façon, l’adhésion et l’intérêt des participants sont de beaucoup supérieurs, en comparaison avec une conférence dont le contenu est toujours le même, peu importe l’audience.

Pour parvenir à un haut niveau de compréhension des enjeux auxquels fait face une entreprise, le conférencier pourra entrer en contact avec des personnes-ressources au sein de votre organisation afin d’adapter sa conférence à votre réalité.

Le travail d’un conférencier professionnel se poursuit au-delà de sa présentation

Après une conférence, certains membres du public apprécient pouvoir poser quelques questions au conférencier. Ce genre de contact privilégié témoigne d’une belle considération, mais ce ne sont pas tous les présentateurs qui savent se montrer aussi accessibles.

Toutefois, tout conférencier professionnel qui se respecte acceptera d’échanger avec les participants afin d’approfondir la discussion et répondre à leurs interrogations.

Certains peuvent même mettre en place des stratégies afin de maximiser l’impact positif à long terme de votre événement. Votre organisation profitera donc encore plus des idées et concepts abordés durant la conférence, même des mois après sa tenue.

Trouvez le conférencier qu’il vous faut!

À la lumière de ces informations, vous comprenez sûrement mieux à quel point l’apport d’un conférencier professionnel à un événement va au-delà d’un contenu inspirant et ponctué d’humour.

Pour profiter pleinement de tout le savoir-faire d’un conférencier de métier, faites appel à Stéphane Simard. Sa vaste expérience et son titre de CSP (Certified Speaking professional) vous garantissent un événement couronné de succès.

On a demandé au dalaï-lama

On a demandé au dalaï-lama : « Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ? » Il a répondu : « Les hommes perdent la santé pour accumuler de l’argent. Ensuite, ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. À force de s’inquiéter de l’avenir, ils oublient le présent et finissent par ne vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »

Notre vie s’articule autour des différents rôles et occupations qu’on est appelé à y jouer selon le moment de la journée ou de l’année. Passant de la mère de famille à la maison à la chef d’équipe au travail puis à la meilleure « chum » de son amie pour ensuite devenir la bénévole dans l’organisation d’un concert-bénéfice : notre existence est morcelée.

Pour bien jouer ces différents rôles, vos employés ont tendance à se plier aux valeurs et attentes des milieux dans lesquels ils les exercent. « Je ne peux me permettre de dire cela à mon patron… qu’est-ce que mes beaux-parents vont penser si… ce genre d’activité n’est plus de mon âge… qu’est-ce que les gens vont dire de moi si… » À force de vouloir se conformer aux attentes des autres, on en perd son identité.

L’engagement est impossible sans équilibre entre le travail et la vie personnelle

Avec la complexification et l’augmentation du nombre de chapeaux à porter autant dans leur vie personnelle que professionnelle, l’employé recherche maintenant une meilleure harmonisation entre ses différents rôles. Ainsi, plutôt que de compartimenter leur existence et d’essayer de retrouver ce fameux équilibre entre le travail et la vie personnelle, les gens désirent maintenant être en harmonie avec leurs valeurs profondes autant dans leur vie personnelle que professionnelle.

Peut-être que les conditions du marché de l’emploi étaient plus difficiles à l’époque où vous y avez fait votre entrée et que vous pouviez vous compter chanceux d’avoir un job? Le déclin démographique vient maintenant changer les règles : l’employé ne laisse plus ses émotions ou son réseau social à la porte en entrant au travail. Vos employés sont la même personne avec les mêmes préoccupations et les mêmes valeurs peu importe le rôle qu’ils jouent dans leur vie personnelle ou professionnelle.

La participation accrue des femmes et des jeunes sur le marché du travail conjuguée à la pénurie de main-d’œuvre favorise la mise en place d’un contexte où chacun peut être appelé à exercer ses talents sans se préoccuper de la perception des autres. Je pense que l’expression « Il n’y a pas de sot métier » n’a jamais eu autant de sens que de nos jours.

L’important c’est d’être heureux dans son emploi, et mieux on sait qui on est et quels sont ses besoins et ses priorités, plus il est possible d’être en paix avec soi-même dans toutes ses fonctions.

Tiré de Générer l’engagement au travail.

Conjuguer le futur au présent

Avant de faire de grands changements professionnels, un employé pourrait vous demander de la rétroaction. Cela demande beaucoup de courage de sa part. La demande ne sera pas toujours claire, alors il faut être attentif à l’intention derrière la demande.

Alors que j’étais gestionnaire, je me rappelle avoir eu des demandes d’employés pour me rencontrer que je n’ai pas traitées avec diligence pour finalement recevoir leur lettre de démission ou un papier de leur médecin justifiant une absence prolongée.

Vos employés ne s’attendent pas à ce que vous preniez les devants, car ils ont compris que ça pourrait être long. Ils savent que vous ne faites pas preuve de mauvaise volonté, car ils voient bien que les gestionnaires sont de plus en plus sollicités. Pourquoi pensez-vous qu’ils ne veulent pas votre poste…?

 

L’engagement trouve sa source à l’intérieur de soi

Comme gestionnaire, plus on monte dans la hiérarchie, plus on assume que les gens sont autosuffisants et qu’ils vont chercher leur motivation en eux-mêmes. Ce n’est pas nécessairement le cas pour tous vos employés. En fait, je crois que tous, peu importe le poste que nous occupons, nous trouvons notre énergie mobilisatrice à l’intérieur de nous, mais il est essentiel de comparer la perception que nous avons de notre rendement avec celle de son patron.

Dans sa réflexion, l’employé pourrait aussi consulter certains collègues. Mais attention à un fait très répandu : nous accordons plus d’importance à l’opinion des gens qui nous sont plus sympathiques, ce qui pourrait embrouiller notre évaluation et nous éloigner de la réalité.

À cet égard, il est important que tous réalisent qu’au-delà des apparences, chaque personne qui se place sur notre route a quelque chose à nous apprendre, il suffit d’être réceptif.

Évidemment, toutes nos décisions sont biaisées, mais voici un biais important qui nous influence tous d’une manière générale : nous accordons plus d’attention aux premiers et aux derniers événements que nous avons vécus et nous négligeons ce qui s’est passé entre les deux.

Tiré de Générer l’engagement au travail.

Destination: bonheur au travail!

Être heureux au travail, est-ce vraiment possible? Oui, mais la première condition est que l’employé sache qui il est et ce qu’il veut. Le vrai défi est de trouver ce qui l’exciterait vraiment, parce que lorsqu’on aime ce qu’on fait, le succès vient tout seul. Cependant, ce n’est pas toujours simple à cerner, surtout pour un employé de nouvelle génération. Ainsi, l’organisation ou le gestionnaire peut agir comme catalyseur en exposant l’employé à différents défis et projets afin de l’accompagner dans son cheminement.

Une fois l’inventaire de ses intérêts fait, ce qui représente en quelque sorte le point d’ancrage, l’employé doit maintenant décider s’il veut faire le voyage avec vous. De nos jours, il y a toutes sortes de voyages pour tous les goûts : on peut simplement regarder une émission à la télé ou lire un bouquin sur une destination exotique ou partir faire du travail communautaire en Afrique avec un sac à dos et 100 $ en poches. Ainsi, on peut s’épanouir tout autant au sein d’une start-up techno, d’un organisme humanitaire ou d’une multinationale.

Il en est de même pour un cheminement de carrière. Se lancer en affaires ou être patron, ce n’est pas pour tout le monde. Il faut arrêter de se faire croire que tout le monde peut être bon en tout et que pour être heureux dans la vie, il faut nécessairement gravir les échelons pour se retrouver le plus rapidement au sommet de la plus haute pyramide.

Ce qui est bon pour les uns, ne l’est pas nécessairement pour les autres. L’employé engagé l’a bien compris : centré sur ses besoins, il privilégie davantage le développement de ses connaissances plutôt que les promotions.

Tiré de Générer l’engagement au travail.

Découvrez Antoine et Jessica

Bien qu’ils n’aient pas encore 20 ans et qu’ils soient toujours aux études, Jessica et Antoine ont des attentes très claires face au travail, à la consommation et à la vie en général.

 

Ils admirent leurs parents et leurs principales valeurs sont : l’honnêteté, le respect, la famille, l’amitié, la fidélité et l’entraide. Leurs buts sont somme toute assez conventionnels. Antoine rêve d’un bon travail, d’une belle maison, d’une belle famille et de parents en santé. « Je veux montrer le bon chemin à ma petite sœur et possiblement quitter le Québec d’ici 10 ans» Jessica, quant à elle, veut terminer ses études, fonder une famille, posséder sa propre entreprise et voyager. « Je ne tiens pas le bonheur pour acquis et je veux continuer à vouloir en obtenir davantage. J’espère être bien dans mes choix et toujours rester fidèle à moi-même»

 

Ils croient que les autres générations les perçoivent comme des accros à la technologie, paresseux, déconnectés, renfermés et asociaux et ils sont plutôt d’accord. D’un autre côté, ils considèrent qu’ils sont à l’aise avec la technologie, ouverts aux changements et sur le monde, innovateurs, créatifs et ingénieux.

 

Ils trouvent que la génération Y leur ressemble beaucoup, car elle est connectée et informée. Ils perçoivent la génération X comme vaillante, stressée, conservatrice et sérieuse, et les baby-boomers comme des individus conservateurs, dépassés, critiques et sévères.

 

Constamment branchés, ils pensent que leurs appareils électroniques sont plus essentiels que leurs produits de soins personnels ou que leurs vêtements. Tous les deux utilisent différents médias sociaux comme Facebook, YouTube, Snapchat et Instagram plusieurs fois par jour, mais Jessica utilise Snapchat et Instagram plus souvent que YouTube, alors que c’est le contraire pour Antoine. Ni l’un ni l’autre n’utilisent LinkedIn et Twitter.

 

Les deux s’intéressent aux sujets liés à l’éducation et à l’environnement, mais c’est la santé qui passionne Jessica, alors que la technologie intéresse davantage Antoine. Les Premières Nations, la politique et l’économie n’intéressent pas Jessica, alors que pour Antoine, ce sont les Premières Nations, les personnes âgées et les arts qui sont sans intérêt.

 

Tous deux sont confiants face à l’avenir. Pour Jessica, le bonheur se résume à être bien dans sa peau, avoir de l’amour et une famille. « J’essaie de vivre dans le présent en gardant une attitude optimiste. Pour moi, le succès c’est de réussir à ne pas se comparer aux autres. » Selon Antoine, le bonheur c’est d’avoir surmonté assez d’obstacles pour apprécier les bons moments. « Avoir du succès, c’est avoir su se relever après un échec pour faire ensuite une différence. »

 

Bien que l’ambiance de travail soit leur premier critère quand vient le temps de choisir un employeur, Jessica et Antoine ont chacun leur propre conception de l’emploi idéal.

 

Jessica favorise un environnement stable qui offre une sécurité d’emploi. Elle veut aussi se sentir utile et voir le résultat de ses actions. « J’aime voir que je rends des clients heureux et que j’ai un impact sur leur vie. J’apprécie aussi un milieu de travail où je peux exprimer mon opinion sans être limitée» Pour elle, un bon patron ne devrait pas se considérer supérieur à ses employés. « J’apprécie un superviseur qui est là pour m’aider et me faire grandir. Quelqu’un pour qui je ne suis pas invisible et qui me considère comme une personne à part entière et non pas comme un numéro. »

 

Même s’il est surtout attiré par le salaire, les bonis et les possibilités d’avancement (sans nécessairement vouloir devenir patron), Antoine se sent bien dans un milieu où tout le monde collabore et où il est possible de trouver un équilibre entre le travail et la vie personnelle. « Je privilégie un milieu de travail qui me permet de toucher à tout et où je ne suis pas limité à un seul poste. Selon moi, un patron idéal est quelqu’un qui prend le temps d’explorer avec moi ce que je peux faire de mieux durant une évaluation ou une courte période d’essai. Un superviseur présent sur le plancher et qui fait preuve d’écoute et d’entraide. Quelqu’un qui ne se contente pas d’observer, mais qui fait partie de l’équipe et qui est reconnaissant pour le travail bien fait»

 

L’argent est la forme de reconnaissance privilégiée par Antoine. « Avoir plus d’argent et des bonis selon le nombre d’heures travaillées, avoir des réductions sur la marchandise et savoir quoi faire pour obtenir une promotion sont les choses qui me donnent le plus envie de me dépasser au travail»

 

De son côté, Jessica est partagée entre l’argent et les privilèges, comme un congé ou une activité spéciale. « J’aime me faire dire merci, participer à des concours avec bonis et me voir confier de nouveaux défis. Je suis heureuse aussi de recevoir de temps à autre une remarque positive lorsque je me dépasse, sans que le patron présuppose que ce sera toujours comme ça. Je trouve important de pouvoir prendre le temps de bien faire mon travail»

 

Pour les deux, la meilleure façon pour un employeur de mettre les forces d’un employé à contribution consiste à bien le former et à lui donner la chance d’essayer différents postes en faisant une rotation. « La meilleure façon de découvrir mes forces est de me proposer des tâches variées et d’offrir une rétroaction pour apprendre à mieux me connaître et améliorer ma performance. C’est aussi en prenant le temps de s’intéresser à moi et de me proposer de relever des défis, sans s’entêter si ça ne fonctionne pas»

 

Tous deux admirent surtout les employeurs innovateurs à l’écoute des besoins de leurs employés, mais ils sont également attirés par l’entrepreneuriat.

 

De façon générale, le prix est plus important que la qualité lorsque Jessica fait ses achats. « Quand vient le temps de choisir un produit, je me fie à la durabilité et à mes goûts personnels. Si c’est trop populaire, je n’achèterai pas le produit, même s’il me plaît. Je n’ai pas besoin du sentiment d’appartenance créé en m’identifiant à une marque» Pour Antoine, prix et qualité pèsent autant dans la balance lorsque vient le temps d’acheter un produit. « C’est surtout la qualité des produits qui m’attire chez une marque, mais je tiens compte aussi des commentaires des utilisateurs ainsi que de l’image que je projette grâce au produit»

 

L’abus de publicité horripile Antoine. « En particulier quand on m’empêche de les passer quand je regarde des vidéos sur YouTube» Jessica déteste la répétition d’une même publicité ou encore lorsqu’elle est trop à l’avant-plan. « J’aime quand on pique ma curiosité avec une publicité originale qui ne répète pas les mêmes formules gagnantes, mais je n’aime pas que les meilleurs produits pour la santé soient plus chers que les autres ou mis davantage de l’avant. »

 

Étonnamment, tous deux préfèrent faire leurs achats en personne plutôt qu’en ligne, surtout Jessica. Elle aime particulièrement voir la marchandise pour l’essayer et s’assurer de la qualité. D’un autre côté, c’est la rapidité qui les incite à faire parfois des achats en ligne.

 

Ils préfèrent les grandes chaînes pour la variété et les prix plutôt que les petits commerces locaux qu’ils choisissent surtout pour faire une différence localement et pour la qualité du service. Jessica favorise l’achat local lorsqu’elle cherche des produits originaux et personnalisés. « J’aime aussi quand une entreprise verse une partie de ses ventes ou profits à une bonne cause. » Peu importe l’endroit où ils achètent, les deux détestent la vente à pression.

 

Pour Jessica, une bonne expérience client passe par des gens qui s’intéressent au client plutôt que de s’intéresser à la vente. « Je veux me faire accueillir avec le sourire, recevoir de l’aide d’employés qui connaissent bien leurs produits et qui savent s’adapter à mes besoins sans que je me sente jugée» Même son de cloche du côté d’Antoine qui apprécie lorsqu’un employé qui connaît bien son produit cherche davantage à le conseiller qu’à lui vendre. « J’aime un vendeur franc qui me propose des solutions selon mon budget»

 

Ils font souvent un budget pour garder la trace de leurs dépenses et la publicité n’a que très peu d’influence sur leurs décisions d’achat. Ils règlent presque tous leurs achats avec leur carte de débit ou de l’argent comptant.

Générations X@Z – Introduction

Infidèles, indépendants, insouciants, arrogants, paresseux, égoïstes, gâtés, élevés dans la ouate… Les préjugés négatifs sur les jeunes ne manquent pas. Mais qu’on les aime ou pas, il faudra vivre avec. Et oui, ils ont une vision bien particulière du travail et de la vie en général. Il est évidemment intéressant de comprendre le pourquoi, mais nous n’aurons pas à chercher bien loin puisque c’est nous qui les avons élevés. En effet, les générations ne sont que le reflet de la société dans laquelle ses membres ont grandi. Mais au-delà des raisons qui ont modelé les nouvelles générations, il est encore plus important de savoir quoi faire pour engager et fidéliser ces jeunes dans un monde de plus en plus instable et compétitif.

La génération Z, C ou i (comme iPhone, iTunes, i don’t care…), peu importe l’étiquette qu’on leur colle, est sur le point de tout bouleverser.

D’abord, ils ne parlent pas le même langage et ne communiquent pas de la même façon. Constamment branchés, ils pensent que leurs appareils électroniques sont plus essentiels que leurs produits de soins personnels ou même que leurs vêtements.

Bien qu’ils soient souvent encore aux études, les jeunes des nouvelles générations ont déjà une conception claire d’un emploi idéal. Inspirés par Mark Zukerberg de Facebook, Elon Musk de Tesla et Travis Kalanick de Uber, ils admirent les employeurs innovateurs et à l’écoute des besoins de leurs employés.

Même s’ils sont constamment à l’affût de nouvelles expériences, les jeunes sont des consommateurs avisés. Peu importe l’endroit où ils achètent, ils détestent la vente à pression. Pour eux, une bonne expérience client passe par des gens qui s’intéressent au client plutôt que de s’intéresser à la vente.

Peut-on mettre tous les jeunes dans le même panier ? Bien sûr que non. Les différences sont bien plus souvent individuelles que générationnelles. Mais à défaut d’avoir le temps de connaître sur une base personnelle chacun de vos employés ou clients, on peut s’inspirer de grandes tendances sans trop risquer de se tromper.

Que ce soit pour attirer une main-d’œuvre de plus en plus exigeante afin de remplacer les baby-boomers qui partent à la retraite ou pour fidéliser de nouveaux clients aux besoins changeants afin de renouveler une clientèle vieillissante, toutes les entreprises doivent s’adapter pour assurer leur pérennité.

Imaginez l’impact sur la productivité et taux de roulement du personnel si vous pouviez savoir ce qui attire les jeunes employés chez un employeur et ce qui les motive à y rester.

Imaginez l’impact sur la réputation et les ventes de votre entreprise, si vous pouviez savoir ce qui attire les jeunes consommateurs vers une marque et les raisons qui motivent leurs achats.

C’est ce que vous découvrirez en parcourant ce livre inspiré de plusieurs articles et ouvrages sur le thème des générations et de la mobilisation au travail et des résultats d’une enquête réalisée au printemps 2016 auprès de 350 jeunes de 13 à 21 ans par le biais d’un sondage en ligne et de groupes de discussion.

À l’aide de plusieurs tableaux et graphiques ainsi que de nombreux extraits de réponses des jeunes à des questions sur leurs valeurs, intérêts et aspirations personnelles ainsi que leurs attentes et comportements à titre d’employé et de consommateur, nous allons explorer ce qu’il faut savoir pour fidéliser les employés et les clients des nouvelles générations sans aliéner les plus vieux.

En première partie, nous allons découvrir les intérêts propres aux jeunes des nouvelles générations :

  • Leurs valeurs, leurs buts, leurs définitions du succès et du bonheur (conservateurs vous croyez?);
  • Comment ils se voient et ce qu’ils pensent des autres générations;
  • Les médias sociaux les plus utilisés par les garçons et les filles (non, ce ne sont pas les mêmes…);
  • Les sujets qui les intéressent le plus et le moins;
  • Qui ils admirent.

Ensuite, nous découvrirons comment devenir un employeur prisé par la nouvelle génération :

  • Qu’est-ce qu’un emploi idéal et un bon patron;
  • Quels sont les employeurs les plus admirés et pourquoi;
  • Ce qui leur donne le plus envie de se dépasser et les formes de reconnaissances les plus prisées par les garçons et les filles (et oui, il y a des différences…);
  • Comment maximiser leurs forces et minimiser leurs faiblesses;
  • Les critères les plus importants dans le choix d’un employeur (non, ce ne sont pas les activités sociales…)

Finalement, nous analyseront ce qui influence les décisions d’achat des jeunes :

  • Leurs principaux critères d’achat (ne comptez surtout pas sur la pub…);
  • Pourquoi ils préfèrent faire leurs achats en personne plutôt qu’en ligne et quelles sont les raisons qui leur font choisir les grandes chaînes plutôt que les commerces locaux;
  • Ce qui les attire chez une marque et les produits jugés essentiels (sans cellulaire, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue…);
  • Les modes de paiement qu’ils privilégient;
  • Ce que les entreprises font de bien pour les convaincre d’acheter (et ce qu’elles font de mal…)

Que l’on soit dirigeant, responsable des ressources humaines ou du marketing ou gestionnaire d’équipe, il faut absolument s’adapter à la vision bien particulière qu’ont les jeunes à propos de la vie et du marché du travail afin d’assurer la pérennité de nos organisations.

Quelles seront les répercussions sur votre entreprise ?

Êtes-vous prêt à faire face à cette nouvelle génération d’employés et de clients ?

Misez sur le développement personnel pour générer l’engagement des nouvelles générations

 

Est-il possible de faire le choix de limiter la croissance? Il semble que plusieurs employés de nouvelle génération aient fait ce choix. Conscients des conséquences de la consommation à outrance, ils vont privilégier leur développement personnel.

 

Faire des profits ce n’est pas important pour les générations Y et Z

Il faudra donc, comme organisation revoir votre principe sacré de vouloir faire de l’argent à tout prix comme un but plutôt que comme un moyen d’augmenter le bien-être de vos employés et de leur famille.

 

La nouvelle génération carbure aux résultats

Est-il possible de faire croître le bonheur des employés en même temps que la rentabilité? À long terme, l’un ne va pas sans l’autre. Les humains ne sont pas une ressource simple que l’on peut acquérir et disposer à sa guise. On compte encore des « têtes de pipes » ou des chaises à remplir. Il faut arrêter de raisonner en termes de nombre, mais plutôt en termes de résultats.

Les médias nous parlent constamment de pénurie de main-d’œuvre dans tel domaine ou dans tel autre. Les chiffres sont parfois tellement gros qu’il me semble évident que la solution ne passe pas par le nombre, mais plutôt en réinventant les façons de faire.

L’autre jour, j’entendais à la radio un spécialiste affirmer que le manque de médecins explique les erreurs de diagnostic parce qu’ils sont constamment en train de courir. La solution : embaucher plus de médecins (et ils seront plus à courir, me dis-je).

Je ne nie pas qu’il y ait un manque de ressources dans certains domaines, mais arrêtons de croire que la solution passe seulement par l’ajout de personnel. Ainsi, n’y a-t-il pas certaines tâches qui pourraient être automatisées ou confiées à d’autres personnes?

Un ami me mentionnait récemment que des médecins américains utilisent l’Internet pour récolter les informations de base auprès de leurs patients avant de les rencontrer. Vous devinez bien sûr que ce n’est pas le médecin qui envoie le courriel à ses patients, mais bien un assistant, ce qui lui libère du temps et lui permet de s’assurer de ne pas oublier une question à poser dans l’établissement de son diagnostic. Dans certains cas, le problème du client peut même être résolu à distance, un peu à la manière du service de consultation médicale par téléphone Info-santé au Québec.

Imaginez si vous pouviez accroître votre efficacité, ne serait-ce que de 10 %. Il faut réinventer vos façons de faire autant du côté des opérations que de la gestion des humains.

Tiré de Générer l’engagement au travail.