58 % pensent que leur patron ne sait pas où il s’en va !

Partager une vision est tellement plus qu’élaborer un beau logo. Il s’agit de nommer le sens profond commun donné par tous à ce qui les motive profondément à être là. Nous sommes ici dans l’ordre de « l’accomplissement» plus que du «faire». Une vision doit dresser une description vivante. Elle doit susciter passion, émotion et conviction.Une façon d’y arriver consiste à utiliser des mots imagés qui vont rester dans la tête de vos jeunes employés de la génération Y (18-30 ans). La vision devient une photo cible mentale de la destination qu’on veut atteindre comme organisation. Elle doit être assez large et claire pour fournir une direction à suivre et guider l’employé au quotidien. Elle procure une clarté dans les objectifs. Une vision, c’est l’image projetée par le phare qui éclaire notre route.La cible peut être quantitative ou qualitative. Elle doit être audacieuse au point de requérir non seulement beaucoup d’efforts, mais aussi un peu de chance. Puisque nous avons tendance à sous-estimer ce qu’on peut accomplir sur de longues périodes, il est préférable d’avoir une vision qui a des probabilités de succès de l’ordre de 50 à 70 % selon notre point de vue actuel.La vision de l’organisation devient vivante lorsqu’elle est personnalisée par l’employé. Une vision partagée permet à l’employé de se questionner sur son rôle et de se considérer ensuite comme un véritable agent de changement. Par les échanges, le partage d’idées et l’exploration des possibilités au quotidien, les employés donnent vraiment vie à la vision.Chacun doit aligner sa vision personnelle sur celle de l’équipe et ainsi tous peuvent s’entraider les uns les autres dans l’atteinte de leurs objectifs. Il n’est pas nécessaire de motiver ou de persuader un employé quand il intègre la mission et la vision de l’entreprise à lui-même. Sa motivation vient alors de lui. C’est à vous, en tant que gestionnaire, de veiller à cet arrimage.

Par où commencer ? Transportez-vous dans 10 ou 20 ans et interrogez-vous : Qu’est-ce que vous aimeriez pour votre organisation ? À quoi ressemblerait votre entreprise? Qu’est-ce que votre groupe aurait créé?Réunissez ensuite un échantillon représentatif de l’ADN du groupe concerné composé à la fois de chefs d’équipe et de vétérans (5 à 12 personnes) et demandez-leur d’échanger sur les mêmes questions. Tentez de faire des regroupements entre les idées des participants et demandez à ces derniers de discuter de leurs conclusions avec leurs collègues de l’extérieur du groupe par après.

 

« Une vision sans action est un rêve. Une action sans vision est un cauchemar.» – Proverbe japonais

6 étapes pour s’entourer d’une équipe performante

Un bon gestionnaire concentre ses énergies seulement sur les jeunes talents de la génération Y (18-30 ans) qui possèdent un profil correspondant à celui recherché par son organisation. De la même façon, par exemple, qu’une entreprise qui offre flexibilité et rapidité de livraison, mais à un prix légèrement supérieur à ses concurrents, ne cherche pas à attirer les clients pour qui le coût est le critère de décision numéro un, le gestionnaire doit segmenter le marché des candidats potentiels de façon à attirer seulement ceux qui cadrent avec la culture organisationnelle. Qui se ressemble, s’assemble.

 

Par où commencer ?

  • Sélectionnez les employés qui performent le mieux actuellement dans un rôle spécifique.
  • Analysez les caractéristiques pertinentes à leur performance et s’en servir pour faire la description des talents des employés recherchés pour les fonctions à combler. Demandez-vous : Quels sont les employés qui performent le mieux et quel est leur profil (sociodémographique, formation, expériences antérieures, valeurs, etc.) ? Quels sont les résultats tangibles qui me font croire qu’ils sont les meilleurs ? Comment arrivent-ils à de tels résultats (méthodes, trucs, stratégies, habiletés, etc.) ? Y a-t-il une différence entre les réponses des employés qui performent mieux et les autres ? Y a-t-il un lien entre les réponses des nouveaux candidats et leurs performances ?
  • Identifiez, parmi les trois suivants, un talent critique ou majeur requis pour ce rôle : Talent créatif (axé sur le pourquoi); Talent analytique (axé sur le comment); Talent relationnel (axé sur le qui).
  • Bâtissez des questions, à poser aux éventuels candidats, questions qui vont vous permettre de cerner chez lui la présence ou non du talent critique ou majeur requis.
  • Validez votre démarche en posant les mêmes questions à des employés qui performent actuellement dans leur rôle et à d’autres qui ont des résultats moindres. S’il y a des différences significatives dans les réponses de ces deux groupes d’employés, cela signifie que ces questions permettent de discriminer la présence du talent recherché. Sinon, il faut retravailler les questions et recommencer l’exercice de validation.
  • Revalidez la pertinence des questions en vérifiant s’il y a bien un lien entre les réponses des nouveaux candidats et leurs performances dans l’accomplissement de leur rôle dans l’entreprise.

 

« Ce ne sont pas les espèces les plus fortes ou les plus intelligentes quisurvivent, mais les plus rapides à s’adapter aux changements. » – Charles Darwin

Embaucher un mauvais candidat coûte 1,5 fois son salaire

Effectuer une sélection rigoureuse du personnel est coûteux à plusieurs points de vue. Mais une mauvaise sélection est encore plus coûteuse. Comme le mentionne Jim Collins dans son best-seller Good to Great: «Une grande vision sans grands employés est inutile.» Il ajoute que: «Les bons individus n’ont pas besoin d’être gérés de près pour être performants, ils possèdent la motivation intrinsèque de bâtir quelque chose de plus grand qu’eux.» Selon Marcus Buckingham et Curt Coffman, auteurs de First, Break all the rules, il en coûte jusqu’à 1,5 fois le salaire d’un employé pour trouver, embaucher et former un nouveau candidat. Cela exclut la valeur attribuée à la perte d’un employé ayant développé une relation privilégiée avec un ou plusieurs clients ou partenaires importants. C’est pourquoi il est important d’en calculer le retour sur investissement en comptabilisant les différents coûts de recrutement d’un mauvais candidat. Voici donc une liste des coûts à considérer pour déterminer combien investir dans votre processus de recrutement de jeunes talents de la génération Y (18-30 ans).

 

COÛTS DE CESSATION

  • Entrevue de départ
  • Tâches administratives
  • Indemnités de départ

 

COÛTS DE REMPLACEMENT

  • Recherche de candidats
  • Entrevues
  • Tests psychométriques ou autres
  • Frais de déplacement des candidats et des recruteurs
  • Examens médicaux et enquêtes criminelles et de références
  • Tâches administratives
  • Acquisition et diffusion de l’information : affichage interne et externe

 

COÛTS DE FORMATION

  • Officielle et officieuse : accueil, formation technique, coaching, compagnonnage, etc
  • Interruptions auprès des collègues pour des demandes ponctuelles d’information
  • Écart de productivité (erreurs et pertes de temps potentielles)

 

COÛTS INTANGIBLES

  • Charge accrue pour les autres employés
  • Pression et tension. Les gens hésitent à s’investir dans la résolution d’un problème sachant que la composition de l’équipe sera peut-être à nouveau changée
  • Détérioration du moral des employés en place qui voient les nouveaux partir aussi vite qu’ils sont venus
  • Perte de travail d’équipe qui nécessite un climat de confiance qui ne peut s’obtenir sans stabilité dans la composition de ses membres
  • Perte de clientèle

 

Par où commencer ? Visitez le www.generationY.ca et cliquez sur l’outil de calcul en ligne du taux de roulement.

 

« Je sais que Dieu ne m’imposera rien que je ne puisse surmonter. J’aimerais seulement qu’il n’ait pas autant confiance en moi.» – Mère Teresa